GILETS JAUNES - "On est à la limite de la guerre civile". Filmé en caméra cachée par l'équipe de l'émission politique italienne "Piazzapulita", diffusée sur la chaîne La 7, le gilet jaune Christophe Chalençon, l'un de ceux ayant rencontré le vice-premier ministre italien Luigi di Maio, a assuré que "des paramilitaires" étaient "prêts", en France, "à intervenir" pour "faire tomber le pouvoir"
Christophe Chalençon, figure des gilets jaunes dans le Vaucluse, était interrogé sur sa rencontre avec Luigi di Maio, chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), le 5 février en région parisienne
Visiblement sans savoir qu'il est toujours filmé, l'homme tient des propos surprenants, que vous pouvez entendre dans l'extrait diffusé ci-dessous ce jeudi 14 février
Estimant qu'il "risque beaucoup", le gilet jaune assure qu'il "ira au bout de ses convictions", "parce que s'ils me mettent une balle dans la tête, Macron il est passé à la guillotine"
"S'ils en touchent un, on a des gens, des paramilitaires qui sont prêts à intervenir parce qu'ils veulent aussi faire tomber le pouvoir", assure-t-il
"Je sais que je risque beaucoup. Je peux me prendre une balle dans la tête à n'importe quel moment
Mais j'en n'ai rien à foutre. J'irai au bout de mes convictions, parce que s'ils me mettent une balle dans la tête, Macron il est passé à la guillotine
On est arrivé à un tel point de confrontation, que s'ils m'abattent, il est mort aussi
Parce que le peuple il rentre dans l'Élysée et il démonte tout. Lui, sa femme, et toute la clique
On est plusieurs comme ça. S'ils en touchent un, on a des gens, des paramilitaires qui sont prêts à intervenir parce qu'ils veulent aussi faire tomber le pouvoir
Donc aujourd'hui tout le monde est calme, mais on est à la limite de la guerre civile
Donc soit il y a une solution politique très rapidement, parce que derrière il y a des gens qui sont prêts à intervenir de partout
" Interrogé par la journaliste qui insiste sur les "militaires", il poursuit: "Oui, des paramilitaires
Des gens qui sont retraités de l'armée, et qui sont contre le pouvoir. Oui c'est inquiétant mais vous vous ne vous en rendez pas compte: Macron il a peur, très très peur", insiste-t-il
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a rapidement réagi jeudi soir, dénonçant "une comédie à l'italienne ou juste un nouveau délire personnel"
La rencontre entre Luigi di Maio et des gilets jaunes avait remis de l'huile sur le feu en pleine crise diplomatique entre la France et l'Italie
"Cette nouvelle provocation n'est pas acceptable entre pays voisins et partenaires au sein de l'Union européenne", avait alors commenté un porte-parole du Quai d'Orsay, lors du point presse électronique du ministère
"M. Di Maio, qui assume des responsabilités gouvernementales, doit veiller à ne pas porter atteinte, par ses ingérences répétées, à nos relations bilatérales, dans l'intérêt de la France comme de l'Italie", a ajouté le porte-parole
À voir également sur Le HuffPost:
No comments:
Post a Comment